Présentation
Depuis 2015, la Plateforme Genre et développement travaille sur les questions Genre et climat, qui sont maintenant considérées comme des priorités au niveau national et international, et ont débouché notamment sur l’adoption du « Plan d’action genre » de la Convention cadre des Nations unies sur les changement climatiques, adopté à la COP23 en 2017.
Un groupe de travail Genre et climat de la Plateforme Genre et développement (GED) a permis la concertation des acteurs et actrices sur les enjeux du genre et du climat, à partir d’une participation et l’organisation directe ou la facilitation d’événements sur genre et climat à la COP21 en 2015, puis à la COP22 en 2016, à la COP23 en novembre 2017, et à la COP24 en 2018. Des documents de plaidoyer ont été diffusés, notamment autour des questions de genre et finance climat. La problématique a été élargi aux Objectifs de développement durable (ODD) et à la notion de Transition écologique, notamment par des événements à la Commission sur le statut des Femmes à l’ONU en mars 2018. Des rencontres « diplomatiques » ont permis chaque année de faire le point sur l’avancée de ces enjeux et les initiatives des organisations de la société civile et institutions. La dernière a eu lieu le 15 janvier 2020 (compte-rendu).
Retour sur les travaux genre et climat depuis la COP 21
Le groupe de travail Genre et climat a tenu sa réunion introductive le 12 octobre 2015. Il s’est ensuite concentré sur la préparation de la présence de la Plateforme GED à la Conférence internationale sur les changements climatiques (COP 21) dans l’espace Générations climat dédié à la société civile. Il a tenu un stand répercutant les positions, publications et initiatives de ses membres et organisé trois événements :
- un concert symbolique organisé par Enda Europe, WECF et le Women and Gender Constituency pour valoriser les propositions des réseaux internationaux et la parole des femmes ;
- une matinée-débat pilotée par CARE France avec Coordination Sud autour des enjeux de la négociation ;
- un débat participatif animé par Enda Europe, autour des initiatives des acteurs et actrices de terrain et les apports des institutions et autres acteurs, le 8 décembre date du gender day de la COP 21.
Le groupe de travail Genre et climat a tenu une réunion le 26 avril 2016 à l’Agence française de développement. Un point a été fait sur les actions spécifiques des membres du groupe, sur les négociations climatiques en vue de la COP 22 et le plaidoyer pour favoriser la prise en compte du genre suite à l’Accord de Paris. Le groupe de travail a poursuivi ses travaux par mail débouchant sur une note de plaidoyer diffusée lors de la session de négociations climat à Bonn, du 16 au 26 mai 2016.
Cette note a été actualisée en vue de la COP22 à Marrakech au Maroc. Le groupe de travail a organisé à la COP22 dans l’espace société civile un side event multi-acteurs « Genre, action climatique et finances vertes : de nouvelles alliances pour une action efficace contre le changement climatique et un accès facilité aux financements climat » le 14 novembre 2016.
Le 15 novembre 2017 le groupe de travail a organisé à la COP23 un side event « Prendre en compte le genre dans les politiques et programmes climatiques et la transition écologique ».
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a organisé une conférence à haut niveau « Genre et finance climat » le lundi 11 décembre, de 17h à 19h, en lien avec le One Planet Summit organisé par la France le 12 décembre. Invitation et programme.
La Plateforme GED a organisé un atelier à la CSW. Compte-rendu
Aperçu des activités Genre et climat
A la COP21, la Plateforme a favorisé la venue de cinq dirigeantes associatives internationales et l’accueil de cinq membres d’un réseau de femmes parlementaires WIP, Women in Parliaments global forum dans les deux évènements principaux.
Les nombreuses activités autour de la COP 21 ont favorisé les contacts et les convergences entre actrices au niveau national et international, notamment le groupe français Genre et justice climatique et le Women Gender Constituency et deux rencontres avec la Secrétaire d’Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard.